Gardienne des connaissances Doris Camsell, Hay River (NT)
Posted on avril 27, 2022
Célébrez le Mois national de l’histoire autochtone en honorant les gardiens du savoir des Premières Nations. Dans cette vidéo, la gardienne du savoir Doris Camsell discute de l’importance de ressusciter les enseignements linguistiques et culturels dans les écoles des Premières Nations. Elle parle de préparer les étudiants pour l’avenir en leur enseignant des compétences pratiques qui aideront leurs communautés. Elle croit que l’alphabétisation dans les langues traditionnelles est importante pour les étudiants d’aujourd’hui et que nous pouvons tous avoir la capacité d’apprendre de nouvelles langues en lisant. Elle exhorte les aînés à se rassembler pour s’entraider afin qu’ils puissent transmettre efficacement les connaissances traditionnelles aux nouvelles générations.
Née à Fort Providence, NT, Doris Camsell a été élevée sur la terre par ses parents Albert et Caroline Bonnetrouge. Elle est titulaire d’un B.ED en éducation, d’un Baccalauréat en anthropologie et archéologie, d’une maîtrise en éducation expérientielle axée sur les activités dans le territoire et d’une certification en linguistique. Elle a participé à l’élaboration du programme d’études en langue dénée pour le nord. Elle a traduit de nombreux livres en Déné Zhatie et elle offert ses services de traduction et transcription pour le film Three Feathers (Trois plumes). Elle a enseigné pendant 28 ans dans les quatre écoles de Hay River, NT, et est maintenant à la retraite. Elle est actuellement représentante au Conseil national de l’éducation indienne pour la nation Dénée et s’efforce de maintenir sa langue vivante grâce à l’alphabétisation Dénée.
Le cercle de discussion « Lieu de rassemblement » des gardiens du savoir de l’Association des administrateurs de l’éducation des Premières Nations a eu lieu le 10 mars 2021 sur Zoom. Les gardiens du savoir ont parlé du pouvoir de la culture, des récits et de l’éducation axée sur la terre. Dans cette série, les gardiens du savoir racontent des histoires en temps de pandémie, discutent de l’éducation des Premières Nations, des leçons apprises et de meilleures pratiques.